Comment je travaille?

Comment je travaille ? Un travail dans le plus grand respect!

Concrètement une consultation dure environ 50mn.
Je travaille souvent dans du face à face et je m’engage pleinement dans la relation thérapeutique, sans me tenir dans une posture de neutralité (je parle) ou d’expertise (je ne juge pas et je mets ce que je sais de côté afin de partager au plus prêt la réalité de mon patient). Plutôt que rechercher l’origine des difficultés dans le passé ou d’accompagner une introspection intrapsychique, je m’appuie sur ce qui advient dans l’instant présent : l’insistance, ici et maintenant , de situations passées qui enferment dans des répétitions, la manifestation d’angoisse liée à l’inconnu qui empêche de se projeter, ou toutes autres perturbations qui peuvent devenir source de souffrance, voire de pathologie. Chaque prise de conscience est un pas vers d’autres possibles. Chaque nouvelle expérience ainsi vécue est un appui pour transformer la situation.

Mon premier travail est d’accueillir, définir un cadre nécessaire à la confiance, affiner la demande. Il me permet d’évaluer si je peux répondre à votre demande d’aide et si nous pouvons travailler ensemble

Mon rôle est d’occuper une place qui permette à l’autre de se dévoiler à lui-même, en le soutenant et le contenant selon ses besoins et son rythme. Mon intention est de « donner forme » à ce qui se passe en nous, d’identifier et de modifier la façon dont nous sommes en relation avec nous-même et avec l’environnement.

Selon la co-construction de la relation, il m’arrive de proposer des médiateurs (écrits, dessins, mouvements et ancrages corporels…) pour favoriser l’expression de soi dans ses différentes dimensions.

Nous prenons le temps aussi de faire des bilans et de construire du sens avec l’ensemble du chemin parcouru.

Toute thérapie peut s’arrêter à n’importe quel moment selon le désir de l’intéressé ; le seul engagement que je demande c’est de pouvoir aborder cette décision pour en saisir un sens dans le travail entamé. Là, je donne mon avis mais c’est le patient qui choisit.